Apprentissage de la pêche au vif

Même si apparemment je n'étais pas fait pour ce type de pêche, j'ai estimé que vu mon peu de connaissance de la pêche au carnassier la moindre expérience était toujours bonne à prendre. Donc nous voilà parti avec mon cousin favori sur les berges du lac, avec ma chance habituelle un petit vent s'était levé compromettant la sortie et le soleil était parti rejoindre Depardieu en Russie ce qui pour une pêche statique n'est pas l'idéal. Une fois montré les différents montages qui sont à quelques petites différences de grammages les mêmes qu'utilisés en mer, voilà nos cannes à l'eau. Pendant les premières minutes on regarde le vif promener son bouchon et on est content de ne pas s'être vu depuis longtemps avec son cousin comme ça on a beaucoup de choses à se dire, une heure passe et l'on commence à ressentir se petit froid qui vous envahit et on comprends mieux pourquoi les inuits sont content que la planète se réchauffe on regarde le bouchon qui ne bouge plus. Deux heures se sont passées et le vif est en pleine forme c'est sur vu la température il ne va pas manquer d'oxygène, je crois même l'avoir entendu me demander de le remettre dans le seau tellement il avait froid. Enfin l'heure tant attendu du casse croûte, dommage que l'on avait pas d'anis vu que l'eau était à température ça aurait pu le faire, heureusement votre région produit un breuvage miracle issu des vendanges et même si il faut le boire avec modération moi je l'ai bu avec délectation. Après cet intermède culinaire nous reprîmes la"partie de pêche" et comme je recommençait a avoir la démarche de robocop un jour de pénurie d'huile, nous avons préféré abréger nos souffrances et plier les cannes. Le bilan de la sortie reste quand même positif surtout pour le lac qui comptait quatre poissons de plus que quand nous étions arrivé, les vifs qui une fois délicatement débarrassés de leur encombrant piercing se sentaient comme un charme dans toute cette étendue d'eau et ce petit gardon se retournant vers moi le regard plein de merci.... c'était vraiment émouvant Afin d'être sur que je n'éprouvait aucun intérêt pour ce type de pêche nous avons remis ça une matinée, qui s'est elle aussi soldée par un lâché de gardons sauf un qui s'était suicidé à coup d'écrevisse.
Attention ceci n'est pas une critique de la technique et je n'ai pas plus d'intelligence à promener un poisson en plastique au bout de sa laisse de fluorocarbone, c'est juste une question de tempérament, c'est d'ailleurs sûrement la raison pour laquelle j'ai arrêté la pêche au coup du-moins provisoirement

Une fois de plus je me délecte en lisant tes aventures, j'apprécie beaucoup ton humour.
En ce qui me concerne il m'arrive de pêcher au vif, mais je pêche à roder dans le canal a Lalinde on s'ennuie moins. Ma plus grosse corvée est de me procurer les vifs.

Janjak24150 a écrit:Une fois de plus je me délecte en lisant tes aventures, j'apprécie beaucoup ton humour.
En ce qui me concerne il m'arrive de pêcher au vif, mais je pêche à roder dans le canal a Lalinde on s'ennuie moins. Ma plus grosse corvée est de me procurer les vifs.

Fais gaffe Pietro, Janjak est en train de tomber amoureux de toi!